L'île de
Noirmoutier est remarquable à plus d'un titre, et le nombre de ses moulins en
est un. Au cours des siècles, près de soixante-dix moulins s'y succédèrent, et
trente-sept moulins y tournèrent en même temps vers 1870…
Si ceux de la
commune de Noirmoutier disparurent en grande partie, les autres communes de
l'île conservent de nombreux témoins de cet âge d'or de la meunerie à vent.
À l'Épine, trois
moulins subsistent encore : le moulin de la Mougendrie et les deux moulins de la
Bosse, construits respectivement en 1802, 1857 et 1880. Mais il existe encore
des traces de précédents moulins : les noms de rues. On peut en effet emprunter
de nos jours la rue du Moulin des Trappes et celle du Moulin Rompu…
Dans les
archives de toutes sortes, une dizaine de moulins figurent, plus ou moins
clairement identifiables, tout un patrimoine rural à redécouvrir…
Depuis plus de
dix ans, Sylvie SOULARD recherche dans toutes les archives
(communales, départementales et notariales) les traces des moulins de
Noirmoutier. Ce sujet l'intéresse depuis longtemps, depuis 1983, lorsqu'elle
découvre, lors de recherches généalogiques, qu'elle descend elle-même de
plusieurs familles de meuniers de l'île.
Ce qui devait,
au départ, n'être qu'un élément de ses recherches familiales devint peu à peu un
travail beaucoup plus vaste qui aboutit aujourd'hui. Elle fut en cela
aidée, conseillée et encouragée par Les Amis de l'île de
Noirmoutier et, en particulier, par monsieur Claude BOUHIER qui lui
confia les documents qu'il avait lui-même collectés et les articles qu'il avait
écrits au sujet de ces moulins.
Après deux
articles consacrés aux moulins et aux meuniers parus dans La Lettre aux
Amis, Sylvie SOULARD espère pouvoir bientôt mettre un point final à
un ouvrage consacré à ces moulins et meuniers.
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